Quelques extraits : pour connaitre le contenu intégral, me contacter.

Le dernier café

Une assistante sociale s’est suicidée. A travers le regard de la femme de ménage qui partageait son quotidien, apparaissent les raisons qui ont mené au drame.. Juillet 2023

Sublimes

Mars 2023, suite à l’appel à textes de l’ADAN : Sublimes. Une femme obnubilée par le ménage de sa maison va etre déstabilisée par la présence de deux moineaux qui viennent la narguer

Le rouleau

Dans le rouleau des sentiments, la bêtise a des limites, il faut savoir y mettre fin, même si la facture est salée, Septembre 2022

La robe de Bonneval

Pendant des années , elle provenait de « anonyme ». Que justice soit rendue à la robe de Jeanne Laporte fromage; Œuvre exposée au LAM, Juin 2022

La leçon de natation ou le suplice du Jeudi

C’est Jeudi le jour de la piscine pour la leçon de natation, j’ai peur… La piscine ou les tourments de l’enfer… Mars 2022 . Souvenir vécu à la piscine de Roubaix aujourd’hui musée La piscine

Et Maintenant

Et aintenant ? Maintenant peut il durer tout le temps…

Et Maintenant notre histoire à bout de bras, maintenant je ne sais plus quoi en faire… Janvier 2022

Ma muse

J’aime être fascinée par quelqu’un, y penser jour et nuit, … Que cela en devienne une obsession ! Le façonner jusqu’à le nier . C’est l’ultime façon de creer.

Ma muse git  sur le sol (…) Je n’ai épargné aucun de ses mystères. Mais aujourd’hui, je l’abandonne à sa misère. (…)
J’ai  tout d’abord frôlé sa main (…) Dans ses bras j’ai vécu émotions, bouleversements, larmes chaudes salées  de plaisir. Mon corps  embrasé soudé au sien, elle m’emmenait vers les vastes plaines de l’inconnu qui mènent à la création.
A chaque fois que je posais mes yeux sur elle,  une lumière neuve m’aveuglait et je repartais à la conquête de ses mystères  encore inexplorés ! (…) Mais. Avril  2014    



Jacques

Un hôte tellement séduisant pour un étrange repas. Mais pour quel risque? Qui n’a jamais cédé à la tentation ?

Jacques veut être mon amant. Il est beau comme un Dieu, mais pervers comme le diable ! Après tout, que m’importent ses qualités et ses défauts, moi je reste fidèle à moi-même et à mes valeurs qui me :soutiennent.
Pourtant, un jour Jacques voulut me tenter et me dit :
           – En tout bien tout honneur, viens chez moi, je te préparerai ce soir, un succulent met. 
Intimidée, troublée, mariée, j’eu tout d’abord quelques miettes d’hésitations.  Puis séduite à la perspective d’un plaisir ô combien illusoire, je l’admets, je répondis « oui’. Car si la gourmandise en est un, je n’ai jamais quant à moi considéré le fait de se régaler d’un succulent met comme étant un péché !
C’est ainsi que certaine de mon infaillibilité, je me rendis chez Jacques et pénétrai dans son antre que je savais pourtant  maléfique… Novembre 1999


Il me fallait changer de vie…

Et si un chien pouvait changer ma vie…

J’avais décidé de changer de vie : celle que je menais jusqu’à aujourd’hui n’avait aucun sens et je m y’ennuyais. J’avais alors opté pour un départ vers un ailleurs.
 Il me fallait donc déménager : la date approchant, je faisais du rangement, des cartons ! Assez énervée d’ailleurs, car il y avait un désordre un peu partout et étant d’une nature un peu brouillon, je l’admets, je ne savais par où commencer. Il fallait pourtant que je me concentre, que je m’organise ! Je décidais donc d’attaquer le linge, puis la vaisselle, puis les tiroirs à bricoles, puis les souvenirs que je ne voulais ni jeter, ni conserver… Trier, ranger et emballer ! Ensuite, je pourrais entamer ma nouvelle vie.
Je m’attelais à cette tâche ingrate avec l’impression que rien n’avançait, quand s’élevèrent, au loin, quelques notes de musique. Interpellée je dressai la tête et les oreilles. C’était des notes de piano et cela semblait provenir de la pièce du fond du couloir…  Allons bon, n’y avait -il pas mieux à faire  que de jouer du piano ? M’aider par exemple ! Je repris mon rangement furieuse que quelqu’un puisse s’amuser alors que moi je rangeais ! Puis, je me calmai car étant seule dans la maison, j’avais certainement dû avoir une hallucination auditive… Juillet 2015

Moustique

Peter Pan et Clochette dans ma chambre !

La nébuleuse qui frappait ma fenêtre laissait présager une nuit difficile. Face à  moi, de plein fouet dans la lumière du soir tout un essaim de moustiques, dansait sa joie à pleines ailes et rendait hommage à la fin de cette belle journée ensoleillée. Que de piqures en perspectives !  Je me réveillerai c’est certain  demain, le visage mangé et boursouflé par ces odieux moustique ! J’allais servir de festin !

Blottie sous les draps appréhendant cette  terrible et angoissante perspective, mon attention fut  happée  par deux silhouettes plus grosses. L’une mesurait une quinzaine de centimètres et l’autre, je dirai une petite dizaine, voir cinq ou six centimètres.  Ces deux silhouettes qui se tenaient à l’écart, étaient  plus sur la gauche de ma fenêtre et  semblaient complétement indifférentes  au stratagème que mettait en place  la cohorte de guerriers  qui me prendrait pour  repas.  (…) Drôles de moustiques ! En plus ils étaient… oui , ils étaient habillés ! Mais, je connaissais ces petits collants marrons, ce petit pull vert et ce petit chapeau à plume, c’était Peter Pan ! Et cette petite blondinette au chignon mignon et brillant, vêtu d’un petit justaucorps scintillant, c’était Clochette !! C’était clochette et Peter pan !  Clochette et Peter Pan dans ma chambre, à ma fenêtre !… Mars 2014

Mon petit cœur et la reine d’Angleterre

Quand la reine d’Angleterre est venue me présenter ses excuses.

Je vais vous expliquer d’où me viens cette jolie boite. Mais au préalable, il faut savoir que j’ai un cœur qui s’enflamme toujours, je n’y peux rien, je suis tout le temps amoureuse ! Enfin, bref. C’était il y a longtemps cher public, lors d’un voyage à Londres. J’adore Londres, lorsque j’y suis, j’ai l’impression de me promener dans un roman de Virginia Woolf, d’être une héroïne ! Mais venons-en au fait.  Alors que j’assistais à la relève de la garde à Buckingham Palace, mon cœur indiscipliné se mit à battre avec frénésie pour l’un d’entre eux, un beau garde au doux nom de Johnny Paul. Ce fut le coup de foudre, the love at first sight ! Un coup de foudre réciproque.  Dès lors, Johnny Paul et moi, nous sommes vus, vus et revus. (…).  Dame, l’amour ne nourrit pas une femme ! J’ouvris donc un petit, tout petit salon de thé dans le délicieux quartier de Portobello road. Je m’étais spécialisée dans le thé au gingembre (… !)  Entre deux gardes mon bel amant me rendait visite et nous buvions beaucoup de thé accompagné de délicieux scones. C’était le bonheur !    Mais vous le savez et j’aime à le répéter, seul l’inconstant reste constant !   Avril 2016

La fin de Venise

Venise made in China, non ! Alors la mort de Venise ? Une belle rencontre avec Casanova, San Marco et San téodoro …

J’ai fait une bêtise, une grosse bêtise  ! Je pleure tout le temps c’est pas ma faute, je suis une sensible et avec l’âge , ça ne s’arrange pas !

Avant-hier, je me suis rendue  à Venise. Ça faisait longtemps que je voulais aller à Venise.  Enfin décidée,   j’ai pris l’avion  à Beauvais  et suis atterrie à Trévise. J’aurais pu atterrir à Venise Marco Polo, mais non , je voulais intensifier le long frisson de l’attente. Venise,  ça se mérite ! (…)! Les larmes me montent aux yeux !… Mai 2014

les amants de la caponnière

l’opération dynamo et les amants de la caponnière. Une histoire d’amour sous les bombardements dunkerquois.

C’est le soir du 2 Juin 1939, il y a le bal à Leffrinckoucke. Ce soir, Louis, il ose, il ose aborder la Suzon… Il l’invite non pas à danser, il sait pas danser, Louis ! Il l’invite à faire quelques pas sous la lune… La Suzon, elle sourit, il est pas comme les autres Louis, il rougit quand il la regarde… (…) C’est ainsi qu’ils arrivent à la Caponnière (…). Ils se fianceront l’année prochaine !

On est le soir du 3 Juin 1940, Louis et ses camarades attendent pour embarquer en Anglterre… , ils sont dans la caponnière…. Mars 2015

Les dents longues et le cul de jatte

Parce qu’il y a toujours un être pour provoquer un envol

Les dents longues :J’avais sans doute les dents trop longues, certaines étaient déboitées et mal posées. En tentant de les rabibocher  via des gestes malhabiles, voilà que je faisais pire que mieux, je rayais le parquet ! Alors je suis restée à l’écart, n’osant plus bouger, tentant de me faire oublier (…)

Le cul de jatte : Je l’ai remarquée tapie dans l’ombre de ses doutes. Quand elle a osé bouger, des  dessins sur le parquet , elle a avec ses dents gravés. Mais ô comble de l’horreur pour les quidams qui l’entouraient, là où je distinguais des desseins transcendant le commun des mortels et le parquet, eux ne voyaient… Février 2021

Le fer à repasser

Les objets ont une âme…

Un jour tandis que je me promenais dans une rue, voici que je vois posé sur un appui de fenêtre, un fer à repasser. Un très vieux fer à repasser tout rouillé datant au moins très certainement du 19ème siècle ! il était tout rouillé. Un écriteau qui le juxtaposait notait en lettres majuscules « DONNE CONTRE BONS SOINS ». J’ai toujours eu un faible pour les objets, aussi je n’ai pas chercher à comprendre, je l’ai pris et l’ai emmené chez moi. Mais j’ai très vite regretté mon geste car c’était un fer bavard, très, très bavard… Juin 2013

Avant…

Ne me dites pas que les choses vont redevenir comme avant… Je ne le souhaite pas, je ne sais plus comment c’était avant !

Et puis, c’’est tombé d’un seul coup ! (…)…C’était angoissant, on ne pouvait plus vivre comme avant et on ne savait pas comment faire ! Comment taire nos habitudes, ces gestes répétés et rassurants ? Comment remplacer, ces moments de bonheur, de détente, de loisir, de travail, de ce qui faisait notre vie, si on ne pouvait plus faire comme avant ? Avril 2021

Les boites